Le
mélodrame religieux "Vincentius" et
son apport à la procession historique |
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Le
second projet -l'oratorio Vincentius- dont le chanoine
Scarmure a été l'inspirateur au cours de sa détention
dans les geôles allemandes, a maintenant mûri et une
version déjà consistante, un peu plus du tiers, en
est donnée en salle (Cercle Léon XIII) en 1928, le
jour de l'Ascension (jeudi 17 mai), le dimanche de
Pentecôte (27 mai) et le lundi 4 juin. Le poème et
la musique sont dus au chanoine Nicolas Joachim, maître
de chapelle à la cathédrale de Tournai.
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Le
cadre de cette "publication" ne se
prête pas à approfondir ce sujet ambitieux mais
il convient à tout le moins d'indiquer que la
procession du lundi 28 mai 1928 (que préside
Monseigneur Rasneur, évêque de Tournai) et des
années suivantes bénéficie avantageusement de
l'appoint de nombre de personnages et costumes
de cet oratorio. La mission ibérienne de Madelgaire,
notamment, s'en trouve largement étoffée : la
foule des ibériens -dont une pléiade de jeunes
filles- et des francs, chante avec une égale
reconnaissance sa "charité conquérante". Par
ailleurs, un nouvel ensemble dessine les premiers
temps d'Hautmont et le transfert à cette abbaye
des reliques du pape et martyr saint Marcel;
il se trouve renforcé d'un groupe de moines
bénédictins en 1930.
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La
représentation des grandes étapes de la vie de saint
Vincent est fixée.
Un tout nouveau programme, avec notice historique
en regard de la composition de chaque ensemble, nous
renseigne également de manière précise sur les groupes
introductifs en 1930: ils comprennent la gendarmerie,
l'Homme de fer, la croix et les acolytes, des tambours
ainsi que le groupe fleuri et le chour des Anges entourant
le Trésor de la collégiale et la châsse de sainte
Waudru.
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