Le
comité de la procession souhaite maintenant posséder
son propre carillon.
Le menuisier Marcel Chappuis choisit du vieux chêne
pour réaliser, selon le plan de Louis Hazebroucq,
un bâti évoquant une charpente de clocher; sa prestation
est gracieuse, ce qui, à ce stade, limite les frais
au prix des matériaux, soit 9.200 F.
Quant aux 13 cloches, elles sont façonnées par la
société Petit & Fritsen Ltd à Aarle-Rixtel, aux Pays-Bas;
leur poids total atteint 96,8 kg et la facture du
12 octobre 1964 s'élève à 22.750 F; elles étaient
attendues pour le lundi 18 mai 1964 mais elles se
feront désirer, ce qui nécessite de nouveau le recours
à un carillon extérieur, cette fois celui de Bonne-Espérance.
Enfin, le président Armand Roland "obtient quatre
roues de brouette à moitié prix" aux Etablissements
Cortembos, rue Clerbois (à l'emplacement de l'actuel
immeuble à appartements) ...
Notre récit peut pratiquement prendre fin, la procession
ayant maintenant adopté la forme et les caractéristiques
que nous lui connaissons. Certes, bien des faits pourraient
encore être relatés, mais ils nous entraîneraient
très loin, sans toucher à quoi que ce soit de fondamental.
De surcroît, relativement proches de nous, ils risqueraient
d'être moins attrayants.
A vous qui avez eu la patience de suivre cet exposé,
je confierai simplement qu'au fil des années 1980,
le comité de la procession a tendu sans relâche à
compléter son vestiaire et qu'il a atteint cet objectif.
Plus aucun costume ne doit encore être pris en location
et il en est de même des "accessoires" : 4 trompettes
thébaines ont été acquises, pour 18.500 F pièce, en
1991. Toute la fierté en revient aux généreux donateurs,
à cette population sonégienne profondément attachée
à "son" lundi de Pentecôte.
Quelques mots doivent cependant être dits, notamment
à propos d'une année particulièrement festive et qui
s'ouvrait du reste sur de nouveaux horizons.
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