La procession historique continue à s'étoffer
Le volet historique de la procession ne cesse de s'amplifier. La participation des cavaliers était-elle tombée à quelques unités ? Voici qu'ils sont une quarantaine, répartis en trois pelotons, à conférer à la procession de 1933 une allure martiale. Ce rebondissement équestre n'exclut du reste pas que la troupe de Dagobert dispose, pour s'annoncer, de mieux encore que le pas nerveux des destriers : des puissantes sonneries la signalent au loin à l'attention des spectateurs.

Un homme est par ailleurs l'objet des plus vives congratulations avant que ne s'ébranle la procession de ce lundi 5 juin 1933 : Félicien Ferbus totalise en effet 25 années de participation et, depuis de nombreuses années déjà, il tient, bardé de fer, le rôle de Madelgaire en Ibérie.

En 1934, Louis Tondeur prend la place de son beau-père Edmond Tondeur, décédé deux mois plus tôt, comme porte-drapeau, à cheval, de la Confrérie Saint-Vincent. Cette succession est annotée par le chanoine Scarmure dans le "liber parochialis" (livre paroissial) qu'il tient soigneusement.

  
Ligne du temps
Les premiers essais de figuration historique
La rentrée solennelle du Tour
Les premiers groupes historiques
En 1899 et les années suivantes
L'actuelle procession historique, axée sur la vie de saint Vincent
Restituer l'exemple de la vie de saint Vincent
L'éclosion d'une "procession historique"
Le mélodrame religieux "Vincentius" et son apport à la procession historique
En déplacement
Un nouveau curé-doyen
La procession historique continue à s'étoffer
Les souverains ayant rendu hommage à saint Vincent
L'après-guerre
Le haut de gamme
Un film
Une année mémorable
Un carillon mobile
1977 : treizième centenaire de la mort de saint Vincent et fusion de communes
Une longue fidélité
De fréquentes participations à d'autres processions
L'accueil de la "Sint-Landricus Schuttersgilde"
Aujourd'hui... et demain
   
   
Un nouveau curé-doyen
Les souverains ayant rendu hommage à saint Vincent
  
 
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