Le
volet historique de la procession ne cesse de s'amplifier.
La participation des cavaliers était-elle tombée à
quelques unités ? Voici qu'ils sont une quarantaine,
répartis en trois pelotons, à conférer à la procession
de 1933 une allure martiale. Ce rebondissement équestre
n'exclut du reste pas que la troupe de Dagobert dispose,
pour s'annoncer, de mieux encore que le pas nerveux
des destriers : des puissantes sonneries la signalent
au loin à l'attention des spectateurs.
Un homme est par ailleurs l'objet des plus vives congratulations
avant que ne s'ébranle la procession de ce lundi 5
juin 1933 : Félicien Ferbus totalise en effet 25 années
de participation et, depuis de nombreuses années déjà,
il tient, bardé de fer, le rôle de Madelgaire en Ibérie.
En 1934, Louis Tondeur prend la place de son beau-père
Edmond Tondeur, décédé deux mois plus tôt, comme porte-drapeau,
à cheval, de la Confrérie Saint-Vincent. Cette succession
est annotée par le chanoine Scarmure dans le "liber
parochialis" (livre paroissial) qu'il tient soigneusement.
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